Le plan comptable généra (PCG) est un livret qui définit l’ensemble des normes comptables applicables en France selon la loi du Code de Commerce. Il formalise également, au travers d’une nomenclature détaillée, les règles de présentation des comptes que doivent suivre les entreprises. Le plan comptable général est un outil important pour la comptabilité. Vous pouvez vous le procurer en librairie pour une quinzaine d’euros.

Qu’est-ce qu’un plan comptable ?

En tant qu’élément de référence, le Grand Livre (PCG) contient toutes les règles et principes à suivre en matière de comptabilité. Cet ensemble de normes pour déterminer la pratique comptable est défini par le règlement 2014-03 du Conseil des normes comptables (anciennement règlement 99-03 de la Commission de réglementation comptable [CRC]).

Le PCG adopté par l’ANC précises un document qui rassemble l’ensemble des normes et règles comptables et sert à présenter les comptabilités annuelles d’une entreprise (compte de résultat, annexe légale, bilan, etc.). Les comptes nécessaires à la création d’un compte d’entreprise y sont enregistrés. Le PCG s’applique à toutes les sociétés qui doivent établir de leurs comptes par an :

  • Une société commerciale ou industrielle, quelle que soit sa forme.
  • Associations liées à l’EI.
  • SCI est soumise à l’IS.
  • Professionnels libéraux entrant dans la catégorie BNC.
  • Entreprises imposées dans la catégorie BIC.

Toutes les entreprises doivent suivre les règles énoncées dans le PCG. Cependant, le document peut être adapté aux besoins particuliers de certains secteurs d’activité (hôtellerie, assurances, notaires, etc.). Ces ajustements ne doivent pas contredire le PCG. Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site bilan-comptable.fr.

À quoi sert le plan comptable ?

L’objectif principal du plan comptable est de fournir un terme pour faciliter la préparation des comptes annuels, limitant ainsi le risque d’erreur. PCG regroupe l’ensemble des opérations comptables et les normes qui les régissent. Elle établit 8 types d’opérations comptables selon la nature des opérations comptables, offrant un cadre aux entreprises qui doivent établir des comptes annuels.

Ainsi, il existe 5 catégories dédiées aux comptes de bilan (compte de capital, investissements, capitaux propres et travaux en cours, tiers de l’entreprise et trésorerie). Le compte de résultat comporte deux catégories (catégories 6 et 7) (comptes de charges et comptes de produits). La huitième et dernière leçon (facultative) est consacrée aux comptes spéciaux. Ainsi, pour établir les comptes, l’entreprise renseigne simplement les différentes rubriques et le reporte dans son fichier comptable agrégé : cela fait gagner du temps et évite les erreurs lors de l’établissement des comptes annuels !

Le deuxième objectif du plan comptable est l’organisation interne de l’entreprise. En effet, en catégorisant leurs mouvements de compte dans des catégories bien précises, les entreprises pourront mieux appréhender les mouvements financiers et ainsi être en mesure de mieux gérer leurs avoirs, dépenses et dépenses. Fait intéressant, certaines professions ont leurs propres PCG : notamment les compagnies d’assurance, les entreprises de construction, les promoteurs immobiliers, les agriculteurs, ou encore les associations.

La structure du plan comptable

Le plan comptable général a pour objet de classer une entreprise ou l’ensemble de l’activité d’une entreprise dans les livres selon des termes bien définis. La nomenclature ne tient pas compte des activités d’une société ou d’une entreprise. La dénomination est donc toujours valable, quelle que soit l’activité. Le plan comptable général est composé de classes et de sous-classes. Pour les cours, il y en a huit. Les cinq premières catégories sont liées aux comptes du bilan, les deux catégories suivantes, les sixième et septième catégories, sont liées au compte de résultat et la dernière catégorie, la huitième catégorie est liée aux documents joints. Quant à la sous-classe, elle est représentée par un nombre à deux chiffres dont le premier correspond au numéro de classe. Chaque sous-classe est ensuite décomposée en compte à trois chiffres, les deux premiers chiffres représentant le numéro de la sous-classe.